À Lyon coulent trois fleuves, même si les plus tatillons diront que la Saône est une rivière, Le Rhône, la Saône donc, et le Beaujolais, qui coule à flots. Cette expression propre à notre chère ville, résume l’idée même de la création de la cave “Troisième Fleuve”.
Après une dizaine d’années à se former dans différentes caves lyonnaises, le temps arrive de monter un projet singulier, centré sur l’amour du Beaujolais, de ses paysages et de leurs vignerons.
Le local tant attendu, se situera à Vaise, dans le quartier Valmy, épicentre de la vie commerçante du 9ème arrondissement. Pierres apparentes, petite trappe donnant accès à la cave au sein même du point de vente…Les valises remplies de gamay noir à jus blanc sont alors posées au 23 grande rue de Vaise, 69009 Lyon. Signé au début du mois de décembre 2016, la cave ouvre officiellement le 16 décembre en un temps record grâce aux célèbres étagères suédoises et quelques meubles chinés dans les brocantes… du Beaujolais.
Trois ans plus tard, “la petite soeur”, micro cave au plein centre de Lyon ouvre ses portes au 3 rue du plâtre.
Un logo créé par Laurent Masoero, graphiste mais surtout ami, viendra synthétiser l’idée du Troisième Fleuve. Une bouteille, formée des trois “fleuves lyonnais” sera déclinée sur tous les supports, de la carte de visite au triporteur de livraison, en passant les tee-shirts.
Les rencontres artistiques et viticoles seront d’autant plus fréquentes grâce au nouveau projet Plasma, cave éphémère avant les grands travaux, qui deviendra un lieu hybride habillé des sonorités de la radio béguin.
Le vignoble des pierres dorées, champ des possibles ô combien pittoresque, est intimement lié à l’histoire de la ville de Lyon. Les bouchons lyonnais, leurs nappes à carreaux, les tables serrées, le franc-parler du patron, la cuisine honnête, sincère et à priori bon marché, animent la curiosité des bons vivants aux quatre coins du monde.
Ce patrimoine culinaire est un atout fondamental de la ville. Les pots lyonnais, symboles du vin à partager, objets conviviaux et abordables, font honneur aux crus mondialement connus de notre région de coeur; Morgon, Fleurie, Moulin à Vent, Saint Amour, pour ne citer qu’eux…Cette relation intime doit être préservée. C’est précisément la volonté du projet Troisième Fleuve.
Éperdument passionné de vin du Beaujolais, mais fermé à aucune découverte géographique pour autant, j’ai appris, à m’entourer d’une équipe passionnée autant que moi, au fil du temps. Yann, Bastien, Louis et tout récemment Pierre Emile, conseillent les clients qui nous font confiance, particuliers comme professionnels.
Les murs transpirent des goûts artistiques de tout un chacun, les conseils des cavistes sont habillés d’une musique permanente et de graffitis chers à mon amour de l’art de rue et du sens du message. La création d’étiquettes, d’affiches, de flyers et la rencontre avec d’autres artistes (Palm gravure, Fols de Silène…) décorent les boutiques. Depuis l’ouverture des caves, la plupart des cavistes sont en formation chez nous.
Toutes les solutions sont bonnes pour trouver du bon vin, le meilleur du vin, en toute objectivité. Les vignerons démarchent les caves, certains domaines préfèrent confier cette tâche à des agents commerciaux pour certains passionnés, à l’écoute de l’esprit de la cave.
Le bouche-à-oreille entre confrères cavistes et amis restaurateurs, et une curiosité hédoniste de tous les instants, permet de construire une gamme. Les salons des vins avec notamment l’incontournable Bien Boire en Beaujolais, rassemblent nombre de vignerons talentueux en un seul lieu.
La gamme du Troisième Fleuve, avec quelques étiquettes présentes tout au long de l’année, ne saurait cependant être statique, comme un catalogue. Chineur permanent, les nouveautés vont bon train.
De Gauche à droite et haut en bas :
Avec un accent certain pour les produits vinifiés proprement, la gamme réunit une bonne cinquantaine de domaines du beaujolais,
En demi, bouteille, magnum, jéroboam et même cubitainer, avec pour exemple le désormais célèbre “p’tit Grobib”, 5 litres de bonheur pensés par Nicolas Chemarin et taggué par mes soins.
Le bon vin sait être abordable, commençant à 6€ environ. Il sait s’envoler en prix, mais le cœur de gamme se situe entre 8 et 25€.
La cave souterraine permet de conserver le vin dans de bonnes conditions, et fournit la petite annexe du centre-ville au gré des ventes. Les vins du Languedoc, Rhône, Loire, Maconnais et étrangers sont les principales régions représentées.
Une gamme de spiritueux sortant des classiques redondants complète les vins.
Une offre grandissante de bières, à préférence locale, rafraichit les palais.
Enfin, quelques supports apéritifs sont disponibles : Anchois, Pata Negra et chorizo bellota, terrines… Un choix volontairement retreint car nos voisins les bons plans de tonton fournissent des produits magnifiques pour nos soirées dégustations.
Formé aux arts graphiques, avec un amour du dessin depuis le plus jeune âge, le raisin aura tout de même eu raison de la destinée professionnelle, sans pour autant écraser l’intérêt prononcé pour les disciplines créatives qui font partie de l’essence même de l’univers Troisième Fleuve.
Événements en partenariat avec des artistes locaux, création de tee shirts, d’étiquettes, le vin, discipline humaine sinon trop fabriquée, multiplie les rencontres artistiques. Les références, choisies bien évidemment pour leurs qualités intrinsèques, offrent bien souvent une première approche à déguster avec les yeux.
Le cousin Oscar, aux accents pop-art, dont il est-il dit que « tout le monde se l’arrache », en est le parfait exemple. Une énergie de vin frais et fruité qui illustre la compétence des vignerons à maitriser leur terroir !
C’est l’évènement le plus important dans l’année de la cave. Une ode aux grands vins de copains, vinifiés par des vignerons passionnés qui s’efforcent de garder une politique de prix populaire, malgré la pression des coûts des matières sèches, additionnée de météo aléatoire.
Les fidèles clients et amoureux des beaujolais scrutent la sortie des primeurs et parfois encavent ces flacons une pincée d’années pour en tirer le meilleur. Il serait mentir de ne pas aborder un dédain désuet maintenant pour cette région, suite aux excès pratiqués dans cette production et les amalgames possibles encouragés par certains médias sur la production des primeurs.
Qu’importe, le public averti fait honneur à cette tradition, au travers de vins époustouflants de spontanéité et de précision. Si les vins sont aimablement débouchés dans les caves du “3F” au cours de la journée de lancement, une soirée en partenariat avec nos amis restaurateurs a lieu chaque année. L’engouement incroyable à l’occasion de cette fête force la conviction d’œuvrer dans le métier de caviste.
Les privatisations sont bien évidemment possibles, même conseillées, pour des prétextes privés et professionnels. Une petite balade dans nos vignobles français, accompagnée de belles planches par exemple…
Les soirées dégustations sont fréquentes dans l’année : Une raclette de copains accompagnée de quelques fleurons viticoles de Savoie en compagnie de Jeremy Dupraz, La famille des dix crus du Beaujolais à retrouver à l’aveugle sans aucune forme de compétition, une série de vins de la famille Reynaud ouverts comme il se doit 48h à l’avance, une fête de quartier impliquant une buvette, tablier au vent, une confrontation de pinots noirs contre cinsaults à différencier avec la présence motive de Xavier Bénier…
Les soirées à la cave du 23 grande de Vaise étant limitées à 14 personnes assises, les réservations sont obligatoires. Le format peut cependant s’inventer à l’extérieur en partenariat avec nos copains restaurateurs.
Il serait difficile d’expliquer tous les liens de partenariats existants ou les affinités crées par la magie du métier de caviste, mais pour ne citer qu’eux… Valmidi, Ziggy, Accords Gourmands, Illustre, Küme, l’absynthe, Compa, le Cercle Saint Irénée, Palm Gravure, Nos proches, Nacre, Plasma, les vignerons, leurs agents, Bob l’éponge, les vignerons du beaujolais, et toutes les personnes qui aiment travailler à nos côtés.
Olivier troesch23/04/2022Une cave de pépitesPhil deuzébe01/11/2021On aime le troisième fleuve et le 3F nous le rend bien !Clément Eittip27/08/2021Le meilleur. Nombreuses dégustations officieuses selon l'humeur du caviste. Un conseil : allez-y souventFrancois Bellouere14/06/2021Just great!!!!!Sébastien BRACQ08/04/2021Super expérience ! Merci au maître des lieux !Alexia Pradel17/12/2020Le patron est passionnée par son métier et sur les renseignements pour les vins en vente dans son magasin je recommande fortement l'accueil est superManon Tchoulfayan09/10/2020VIVE LE GAMAY un choix dingue, des bons conseils, le patron est passionné de vins et donc de son métier. Je recommande, que ce soit celle du 1er ou celle de Vaise allez y les yeux fermés. Merci à Vincent et son équipe 🙂
Le Troisième Fleuve crie, comme à l’accoutumée, son amour pour le divin Beaujolais ! Cette fois-ci c’est ici, dans le guide des vins, distribué en marge de « Lyon Décideurs » que nous mettons en lumière notre engagement pour le Roi « #gamaynoiràjusblanc »
Après une première adresse dans le 9ème arrondissement, Vincent Dechelette alias « Gare Gamay » vient d’ouvrir un second « Troisième Fleuve » à Lyon. Une cave majoritairement dédiée, comme son nom l’indique, aux vins du Beaujolais.
Vincent Dechelette vient d’ouvrir une cave dans laquelle il cultive avec goût son amour du divin nectar. Passé par les Beaux-arts, il développe aussi des t-shirts dédiés au Beaujolais.
Les belles quilles du Beaujolais rassemblent une sympathique communauté sur FB de fans de gamay, alignant les bouteilles de notre région de Coeur, son actualité, ses fêtes, et un sens de l’humour qui lui ressemble tant.
Le tiroir a ouvert une semaine avant le lever de rideau du Troisième Fleuve. Ce projet stimulant situé sur le trottoir juste en face de la boutique, dans un coin de la ville peu familier de mes habitudes lyonnaises, me conforte dans l’idée d’avoir jeté l’ancre dans le quartier de Valmy. Cuisine de haute qualité autant dans sa forme que dans son fond, doublée d’un professionnalisme redoutable dans le métier de service, à l’écoute du client, avec un enthousiasme incarné par la personne de Rémi. De notre passion commune pour nos métiers dédiés au juste plaisir de nos clients, et de nos trouvailles échangées en sautant d’une rive à l’autre de la grande rue de Vaise, est née une sélection de quilles chinées par nos soins pour agrémenter une carte variée pour toutes les cultures de buveurs. Régulièrement sollicité pour nos diners dégustations, il est également le fournisseur officiel des glaçons pour le gin tonic de 18:00 !
Epicerie voisine de quelques centimètres de la cave de Vaise, cette adresse incontournable du quartier partage les mêmes valeurs éthiques et humaines que le Troisième Fleuve. Un véritable commerce de proximité, force de propositions exigeantes et savoureuses, dévoué au bon vivre, dans le respect du client et de son environnement. Une démarche naturelle forgée de bon sens invitant à suivre le cycle des saisons, valoriser le travail des producteurs locaux et inciter même un insatiable fanatique des cochonnailles à glisser quelques légumes croquants pour rafraîchir les palais ! Fournisseur officiel des planches apéros des soirées privatisées ou fréquemment improvisées !
Gabriel Delhomme fait partie des premiers clients particuliers à avoir passé la porte de la boutique. Motivé de voir un caviste dans le format qu’est le « 3F » à quelques pas de chez lui, le dénommé Gaby m’annonce qu’il a enfin trouvé le local qui correspondait à ses envies. Monter son propre restaurant. Et d’ajouter que j’allais grandement participer à l’offre des vins. Le début d’un grand partenariat est alors né ce jour-là. Force de goût et générosité dans l’assiette pourraient définir la patte Racine. Le service est assuré par une équipe soudée animée par le respect du travail bien fait. L’équipe accompagne les soirées à thème du Troisième Fleuve pour enchanter les papilles de nos fidèles clients.